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Faced with the risks induced by climate change and to limit the rise in average temperatures below 2°C, the European Union and France have decided to set themselves a carbon neutrality objective by 2050. This extremely ambitious target involves eliminating fossil energy sources (coal, oil and gas) wherever possible while maintaining reasonable energy prices for users. There is now a consensus within the international community to consider that electricity will play a central role in this transition because it is possible to decarbonize its production thanks to renewable energies (hydraulic, solar, wind) and nuclear. In addition, efforts to control consumption and energy efficiency will be essential.
Thus, the French National Low Carbon Strategy (SNBC) is planning both a reduction in final energy consumption and an increase in the share of electricity in this mix (growth from 25% to 50% or more). According to diffrent hypotheses, the scenarios conducted by RTE (the French TSO) in the Energy Futures 2050 study lead to levels of electricity consumption in France significantly higher than those of today. To produce it, variable renewable energies will have to develop rapidly, inducing new challenges for the electrical system: control of injection levels on the distribution networks, strengthening of the various flexibility levers to respond to increased variability of production , control of electrical networks that are less forgiving due to the loss of mechanical inertia of the turbo-alternator groups, etc. In addition to these variable renewable sources, controllable sources will continue to play a key role in balancing production and consumption with the announced commissioning of new nuclear reactors (EPR2 and SMR). Added to these challenges is that of adapting to future climate change by the end of the century.
Whether to optimize and reduce energy consumption, to design and optimize new means of production (offshore wind power, new nuclear reactors) or to allow optimized control of an electrical system that is more complex to control, digital technologies and numerical simulation will have a key role to play, in particular through the use of simulation codes requiring ever higher performance computing power to understand very complex phenomena coupling different physical phenomena.
Biography : Diplômé de l’Ecole Centrale de Paris, Jean-Paul Chabard a rejoint la recherche et développement d’EDF en 1984 comme chercheur en mécanique des fluides numérique. Il a dirigé successivement le Laboratoire National d’Hydraulique de Chatou, le Département Transferts Thermiques et Aérodynamique puis le Service Modélisation et Technologies de l’Information. Il a ensuite assuré plusieurs postes de management au sein de la R&D d’EDF dont celui de Directeur Gestion Finances.
De 2008 à 2016, il a dirigé le projet de création du nouveau centre de recherche d’EDF sur le Campus de Paris Saclay. Le site EDF Lab Paris-Saclay, dans lequel près de 1200 personnes ont emménagé en mars 2016, est aujourd’hui le site principal de la R&D d’EDF. Ce projet lui a donné l’opportunité de monter de nombreuses collaborations avec le monde de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche. Jean-Paul Chabard est aujourd’hui Directeur Scientifique de la R&D d’EDF. A ce titre, il pilote un portefeuille d’environ 150 thèses CIFRE, ainsi que les partenariats de recherche avec le monde académique et le monde industriel. Il est membre de nombreux conseils scientifiques (ENSTA Paris, CentraleSupélec, IRT System-X, Pôle de compétitivité Nuclear Valley, Direction des Energies du CEA) et il a, à ce titre, une grande expérience de la recherche partenariale et des transferts entre le monde académique et le monde industriel. Il préside le Conseil d’Ecole de Polytech Clermont, école d’ingénieur de Clermont Auvergne INP, Université Clermont Auvergne. Jean-Paul Chabard a exercé des activités d’enseignement dans différentes écoles d’ingénieur. Il est actuellement Professeur à Ecole Nationale des Ponts et Chaussées au sein du Département Génie Mécanique et Matériaux. Jean-Paul Chabard s’est également beaucoup investi dans les sociétés savantes en France comme à l’international. Il est actuellement Membre d’Honneur de l’AIRH (International Association for Hydro-Environment Engineering and Research) dont il a été Vice-président pendant 8 ans. Il est également membre du Conseil d’administration de la Société Hydrotechnique de France (SHF) qui lui a décerné le Grand Prix de l’Hydrotechnique en 2006. |